Alors que les majors, les plus gros pirates (brevets de Thomas Edison) continuent d'exploiter les artistes comme des esclaves, la justice (et mon cul, c'est du poulet ?) des USA vient de fermer le plus important site légal d'hébergement de fichiers à Hong-kong MEGAUPLOAD.

Est-ce la fin du nuage (le Cloud) ?

Aujourd'hui, les É.-U. adressent un message au monde :

« Nous les É.-U., nous prenons le droit de décider quelles données ou sites à notre permission pour figurer sur internet même en dehors de notre juridiction et de façon illégitime et nous prouvons ce soir que nous pouvons supprimer n'importe quel site d’internet ou qu'il soit dans le monde. »

La souveraineté des états n'existe donc plus.

Le 20 janvier 2012 est donc un triste jour pour la démocratie.

Ce n'est certainement pas notre président qui va s'en plaindre puisqu'il a toujours été pour l'ingérence (« Ni indifférence ni ingérence, honnêtement ce n'est pas trop mon truc » à l’endroit du Québec).

Les USA viennent donc de déclarer la guerre à la liberté d'utiliser internet même légalement.

Le souci, c'est que les USA ont perdu toutes les guerres qui ont suivis 1945 (ou presque).

Plusieurs mesures punitives ont été déjà déclenchées 15 minutes après la fermeture de Megaupload contre les sites universalmusic.com, riaa.com et justice.gov.

Actuellement, 27.000 ordinateurs sont mobilisés pour ces mesures.

Il est évident que cela n'est qu'un début.

Nicolas Sarkozy dans un communiqué de l'Élysée cette nuit, salut l'initiative du FBI :

que la lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création