La discrimination envers les personnes handicapées peut prendre des formes insidieuses. En façade, l’inclusion est parfaite, mais c’est dans la vie de tous les jours qu’on aperçoit qu’il y a une différence entre la théorie et la réalité.
J’ai appris que je pouvais bénéficier d’un forfait téléphone mobile avec appels et SMS illimité avec 600 M de données à 2,99 € grâce à mon abonnement Freebox Delta (forfait à 0 € et option à 2,99 €).
Je suis intéressé, car 3 €, c’est forcément mieux que mon forfait de 10 € chez un autre opérateur.
N’arrivant à m’abonner sur le site internet, j’appelle donc Free au 1044.
La personne me dit que l’inscription se fait sur le site internet ou en boutique Free. Je lui dis que je suis une personne handicapée et que je ne peux pas me déplacer en boutique.
Il me répond que comme c’est un abonnement gratuit (heu, l’option à 2,99 € et mon abonnement Freebox à 39,99 €, ce n’est pas gratuit), donc il ne pouvait pas m’aider et que de toute façon, la procédure a été testée sur des enfants de 7 ans.
Voilà comment on traite les personnes handicapées chez Free. Je ne pense pas avoir mérité un tel comportement.
Note : j’ai rappelé le 1044, et la personne m’a guidé pas à pas sur le site de Free ce qui m’a permis de m’abonner sans soucis.
J’en conclus que la discrimination envers les personnes handicapées n’est pas prête à disparaître.
Ce jour, je viens de recevoir une lettre postale d’excuse de la part de Free.