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Plus d’infos : http://www.mvtpaix.org/wordpress/
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Le Conseil d’État est formel. S’habiller comme on veut ne trouble pas l’ordre public. On va donc continuer de voir des hommes en robes (les curés par exemple), des femmes voilées qu’elles soient bonnes sœurs ou musulmanes.
La police a mieux à faire que la police des mœurs. Depuis quand un maire décide ce que les gens ont le droit de porter sur le dos. Il serait légal de balader presque nu alors qu’on sait que ça donne le cancer… Ça fait des années que les nageurs sportifs se couvrent complètement et ça ne gêne personne. Et en plus, on veut interdire de s’habiller comme on veut au nom de la laïcité !
La laïcité, c’est le droit de vivre ses croyances dans l’espace public, la seule restriction c’est d’avoir le visage découvert. Un motard doit quand il n’est pas sur sa moto, doit enlever son casque intégral. Si ma croyance est de vivre avec une robe de Jedi, j’ai le droit. La plage, c’est aussi l’espace public, donc on s’habille aussi comme on veut sur le sable. Et il y a l’argument de l’hygiène. Refuser l’accès de l’espace public pour manque d’hygiène est aussi totalement illégal.
Si les maires passaient moins de temps à s’occuper de ce que les autres ont sur le dos et plus à ne pas dépenser l’argent public à tort et à travers, on a fait beaucoup de chemin dans la bonne direction.
Illustration : Le Gendarme de Saint-Tropez
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Pour me tenir informé de ce qui se passe dans le monde, il m'arrive d'aller sur des sites de journaux.
Je passe donc sur le site « Les Échos ».
Je suis accueilli par le message suivant :
Utiliser un bloqueur de publicité, c'est comme aller faire pipi quand il y a des pubs à la télé.
Encore aujourd'hui, je suis persuadé que je dois décider de ce qui s'affiche sur mon ordinateur. Après tout, c'est moi qui paye la connexion internet qui me permet d'afficher ce que je veux sur mon navigateur, donc je décide ce qui a le droit de passer dessus. J'ai décidé que la publicité ne passerait jamais. Ce n'est pas à un site d'imposer à l'internaute ce qu'il doit voir ou pas. Un site internet propose, l'internaute dispose. Ce que l'internaute décide de voir ou de ne pas voir, c'est ce qu'on appelle la vie privée. Les Échos est qui pour nous imposer ce qu'on ne veut pas voir ?
J'aime bien aussi :
le site doit pouvoir compter sur les revenus des abonnements et de la publicité
Pourquoi « doit » ? Donc si le journal a choisi un modèle économique moribond, c'est de la faute aux visiteurs utilisant un bloqueur de pubs ! Le « et » est important, car en lisant plus bas, si on prend un abonnement, on aura aussi de la pub.
Surtout que la publicité, c'est quoi ? C'est une atteinte à la liberté de choisir.
Citation de la Quadrature du net :
Les services qui vous expliquent que si vous refusez de voir les publicités de leurs clients, alors ils vont crever sont, soit des menteurs, soit des entrepreneurs ayant choisi un mauvais modèle économique.
Vivre de la garantie que la campagne de publicité de ses clients sera affichée, et vue, et rapporter combien l'ont vue, en usant pour ce faire de ce qu'il faut bien appeler de l'espionnage (les cookies tiers, la détection des ad-bloqueurs, la mise en pause d'une vidéo si vous passez à un autre onglet...), ce n'est pas la même chose. Et c'est absolument, définitivement, totalement inacceptable.
Source : https://www.laquadrature.net/fr/si-vous-etes-le-produit
Ce message agressif de « Les Échos » ne propose que deux choix :
- Désactiver le bloqueur de pub
- S'abonner.
Je vous propose un autre choix :
- Ne plus aller sur « Les Échos ».
Ce n'est pas vous qui serez dérangé, car un site commercial qui n'a pas de visiteurs est un site mort.
Longue vie aux bloqueurs de publicités.
Note : je précise que c'est encore un site commercial qui n'a pas de courriel dans les mentions légales ce qui est évidemment illégal.
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Non, Bernard Cazeneuve ne propose pas de donner des passe-partout à la police, mais c’est le même principe.
Sur internet (et en informatique en général), on utilise le chiffrement pour sécuriser nos échanges : avec notre banque pour acheter des trucs, avec les impôts pour faire notre déclaration, avec des amis pour parler du chat trop mignon qui fait pipi dans la cuvette. Ce chiffrement est sécurisé avec des clés. Vous avez des clés pour chiffrer (pour fermer la porte). Vous donnez une clé à votre banque, une clé aux impôts, des clés à vos amis pour pouvoir voir ce que vous leur transmettez. Ceux qui n’ont pas la clé ne peuvent pas regarder, modifier ou voler. C’est légèrement plus compliqué que ça, mais c’est le principe.
Ce que propose Bernard Cazeneuve, c’est de demander aux acteurs du chiffrement de rendre accessibles au service de renseignements vos échanges privés.
En clair, il veut que les fabricants de serrures fassent des serrures conçues pour faire des passe-partout pour les donner à la police. Ces serrures seraient évidemment obligatoires. Vous, vous donneriez un passe-partout de votre maison, de votre voiture, de votre boîte à lettres à la police ? C’est la fin de la vie privée. Mais il y a une cerise sur le gâteau : ce système permettrait à tous les voleurs de trouver comment faire les passe-partout.
Donc si l’on en revient à l’informatique. Les voleurs pourraient avoir accès à vos comptes en banque pour les vider, savoir combien vous gagnez pour savoir si c’est intéressant de vous cambrioler (oui, chez vous), d’écouter vos conversations pour savoir quand vous partez en vacances, si vous vivez seul, si vous êtes retraité, si vous venez d’acheter une nouvelle voiture toujours pour vous voler. Et si on ne peut plus faire de transactions sécurisées, fini le paiement pas carte bleue.
Et les terroristes alors ? Ben, les terroristes utiliseront des logiciels qui n’auront pas de failles de sécurités souhaitées par Bernard Cazeneuve.
Voilà ce que propose Bernard Cazeneuve.
La lutte contre le terrorisme, je veux bien, mais à ce prix-là, ça vous intéresse, vous ?