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Sous couvert de bons sentiments, la société pratique le validisme ce qui crée une discrimination assumée par les actes.
Le handicap a été érigé en priorité du dernier quinquennat d'Emmanuel Macron. Actuellement, outre un manque d'inclusion dans la société, de nombreuses associations déplorent le « système paternaliste, institutionnel et infantilisant » pour les personnes handicapées en France.
Certainement, l’Allocation Adulte Handicapé a été revalorisé (de mémoire, de 50 plus 40 €) et simultanément a supprimé le complément de ressources (179,31 €) donné aux personnes handicapées de 80 % minimum. Il a toujours été opposé à l'individualisation de l'AAH qui aurait pour effet de sortir des couples de la misère, car ils sont à ce jour sous le seuil de pauvreté.
Notre président n’a aucun problème avec le fait que les personnes handicapées ne peuvent pas travailler. Les entreprises préfèrent payer des amendes que suivre le quota de 6 %.
L’AAH seul ne permet pas de vivre dignement.
En effet, non contente d’être sous le seuil de pauvreté, elle ne prend pas en compte les dépenses supplémentaires liées au handicap. Le reste à charge pour un fauteuil roulant, les taxis quand aucun transport en commun n'existe. Les 50 % (quand on a des ressources très modestes) de reste à charge pour adapter son logement à son handicap, les frais vétérinaires pour un chien guide d’aveugle…
Les personnes handicapées sont près de deux fois plus nombreuses à vivre dans un ménage pauvre en conditions de vie.
Le handicap est la première cause de saisine du Défenseur des Droits pour discrimination.
Seule une formation politique (la NUPES) propose un programme ambitieux pour que la situation des personnes handicapées change (le programme de 2022).
Que propose la NUPES :
- Imposer dans les constructions neuves que 100 % des logements soient accessibles aux personnes handicapées.
- Renforcer les moyens des centres médico-psychologiques (CMP) et des structures dédiées au handicap psychique.
- Renforcer l’accessibilité aux équipements sportifs des personnes en situation de handicap.
- Reconnaître la spécificité des sourds et malentendants dans les compétitions sportives olympiques.
- Créer un véritable service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires, en formant et titularisant les actuels AESH.
- Revalorisation de l’AAH au niveau du SMIC et en la rendant indépendante des revenus du conjoint.
- Multiplier les cursus complets (de la maternelle au lycée) bilingues français/langue des signes française.
- Pérenniser le financement de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.
- Tolérance zéro contre les entraves, c’est-à-dire les obstacles au déplacement ou à la vie quotidienne. Permettre aux préfets de se substituer aux maires pour imposer les travaux et fermer les bâtiments privés ne respectant pas la loi. Astreindre un plan de mise en accessibilité des transports, généraliser les traductions en français « facile à lire et à comprendre » (FALC), les repères visuels et sensoriels.
- Lutter contre les discriminations validistes.
Toutefois, il manque :
- Créer une prestation universelle d'autonomie, permettant de garantir une compensation intégrale, effective et personnalisée, sans exclusion d'aucune situation de handicap, notamment psychique.
- Toutes les conséquences liées au handicap doivent ouvrir et garantir un accès aux droits à la compensation dans toutes les sphères de la vie sociale.
- Inscrire dans la Constitution le principe de l'accessibilité universelle, du bâti, de la communication... particulièrement pour éviter de futures lois ELAN jugées « inconstitutionnelles ».
- Garantir la qualité de l'accompagnement et des interventions, aussi bien dans les établissements qu'à domicile, par l’action de meilleures formations, à la valorisation des compétences actualisées, des métiers et des carrières ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail.
- Renforcer la participation des personnes en situation de handicap, via les associations représentatives, dans les processus de prise de décision publique à tous les niveaux (national, régional et municipal).
- Le droit à la liberté du choix de vie, des services d’appui et d’accompagnement, de qualité et en nombre suffisant, pour les personnes en situation de handicap, les familles et les proches aidants.
- Mettre en œuvre une politique permettant aux personnes en situation de handicap de travailler, tout en leur garantissant la liberté de choix de l’activité et du métier à exercer.
Il existe bien une Prestation de compensation du handicap, mais qui n’est accordé que pour ceux qui ont des difficultés graves ou absolues pour la réalisation d'une activité importante du quotidien (se laver, manger…).
Le validisme
Aussi appelé « capacitisme », fait de la personne valide ou capable, la norme sociale, précise Thibault Corneloup, porte-parole du collectif militant CLE Autistes, contacté par France 24. C'est un comportement social qui va placer l'absence de handicap comme la norme », explique-t-il. « Si l'on a un handicap, on sera toujours considérés comme moins enviables, inférieurs : cela se traduira par des discriminations structurelles, et l'association du handicap à des choses négatives. ».
L’infantilisation. Ce validisme est difficile à expliquer pour Céline Extenso. « Les gens qui nous disent ça le font avec plein de bonnes intentions, mais pour nous, c'est pénible, parce que c'est disproportionné », poursuit-elle, revendiquant le droit pour une personne handicapée de passer inaperçue lorsqu'elle poursuit des études ou conduit une voiture. « C'est presque humiliant, parce qu'en soulignant ces choses, on nous met en marge du monde. ».
Ce phénomène s’infiltre dans tous nos moments de vie, car c’est quelque chose de très insidieux dont les personnes n’ont absolument pas conscience.
Le collectif « Les Dévalideuses », publie sur Instagram :
Bonne résolution n°1 Je découvre le validisme ! Il est possible qu'en lisant le terme "validisme", vous ayez levé les yeux au ciel et vous êtes demandé quelle nouvelle oppression avait été inventée pour se victimiser. La vérité, c'est que le validisme existe depuis toujours, mais vous ne le connaissez pas, ou peu. La particularité d'une oppression, c'est d'être subie par un groupe de personnes, et si on est en dehors de ce groupe, on peine à voir la réalité de la chose. C'est pourquoi nous nous exprimons aujourd'hui. Alors, c'est quoi exactement ? Le validisme (ou capacitisme) est l'ensemble des préjugés et comportements discriminatoires à l’encontre des personnes porteuses d'un handicap visible ou invisible. Le validisme, à l'échelle de la société, repose sur l'idée qu'une personne handicapée est moins capable qu'une personne valide, que sa vie même a moins de valeur. La psychophobie est une forme particulière de validisme, qui concerne les personnes handicapées mentales, neuroatypiques (Trouble du Spectre Autistique) ou psychoatypiques (bipolaires, schizophrènes…).Le validisme peut prendre la forme d'un rejet plus ou moins direct (exclusion, insultes, peur, manque d'efforts institutionnels) ; on parle alors d'handiphobie. Avoir de bonnes intentions et une attitude a priori bienveillante n'empêche pas de nourrir des attitudes validistes telles que l'héroïsation et/ou l'infantilisation des personnes handicapées, une curiosité déplacée à leur égard, etc. Dans tous les cas, ces comportements peuvent être blessants et dommageables pour nos autonomies. Très (trop) longtemps, les personnes "hors normes" telles que les personnes handicapées ont fait de leur mieux pour s'effacer en s'adaptant à la norme. Mais la tendance s'inverse heureusement, et les minorités se regroupent en communautés pour revendiquer et célébrer leurs différences. Aujourd'hui plus que jamais, il faut déconstruire l'idée selon laquelle seule la norme est enviable et la périphérie misérable. La société est organisée de façon validiste, c'est-à-dire par et pour les valides. Conséquence de cela, nous sommes tous, individuellement, plus ou moins validistes. [1/2]
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Auteur : Gwenael pour CarFree.fr, article sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
La « voiture » qui a percuté un enfant de 4 ans dans le titre, devient un « automobiliste… en état de choc » dans le corps de l’article. Personne n’a tué personne. Seul un enfant est décédé. Et l’automobiliste est en état de choc.
Cette rhétorique est systématique dans tous les médias à chaque relation d’un meurtre (accidentel ou non) d’un piéton ou d’un cycliste par un automobiliste. L’honneur automobile est sauf, les médias y veillent. Et l’opinion publique va juger la mère qui n’a pas surveillé son enfant. On ne va tout de même pas supprimer les bagnoles pour laisser jouer les enfants dans la rue!
C’est pourquoi il faut réécrire les articles qui relatent les morts de piétons et de cyclistes sur la route, pour rendre justice aux victimes.
Article d’origine : https://www.ouest-france.fr/bourgogne-franche-comte/doubs-25300/doubs-un-enfant-de-quatre-ans-decede-apres-avoir-ete-percute-par-une-voiture-7796244
Réécriture :
Doubs – Un automobiliste tue un enfant de quatre ans en le percutant avec une voiture.
Un automobiliste a percuté un petit garçon de quatre ans avec une voiture à Lougres (Doubs) Mercredi 1er juin 2022 à 18H. Dans la foulée, l’enfant est mort en soirée à l’hôpital de Besançon, situé à 80 km de l’accident. Faute d’établissement de soins à proximité à cause d’un aménagement du territoire dévolu à l’automobile, il a fallu dépêcher un hélicoptère pour l’y emmener.
D’après les infos de France Bleue, la mère du petit garçon serait sortie de chez elle pour rattraper son chien qui traversait une route autorisée à la circulation automobile. Son fils l’aurait suivie mais l’automobiliste aurait considéré que l’enfant comprendrait le danger avant de se décider à arrêter son véhicule. Ne sachant plus où donner de la tête à cause de sa vitesse excessive, pourtant conforme au code de la route, et se rendant compte qu’il ne pouvait faire passer son véhicule, trop gros, entre le chien et l’enfant il aurait choisi de percuter l’enfant, le confondant avec le chien. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’automobiliste roulait trop vite, avec un véhicule trop lourd pour s’arrêter en cas d’urgence. Le coeur du garçonnet ne battait plus à l’arrivée des secours mais c’est seulement à l’hôpital qu’on a formulé son décès. Le conducteur, confus de découvrir qu’il était devenu un meurtrier, a été rassuré par les pompiers.
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Lors d’une séance de question-réponse sur une radio du service public France Bleu, à une auditrice qui explique qu’elle n’a pas le droit à l’AAH du fait des revenus de son mari, la Première ministre lui répond qu’il faudrait qu’elle puisse reprendre une activité professionnelle.
La Première ministre est complètement ignorante des réalités de la vie des personnes handicapées. Cette démonstration d’incompétence est une honte pour la France.
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Le nouveau quinquennat de Emmanuel Macron sera sous le signe de la violence. Violence sociale avec avec la réduction des droits des citoyens par exemple avec le repoussement de l’âge de la retraite ou faire travailler les bénéficiaires du RSA sous le SMIC sans bénéfices sociaux, mais aussi violence physique comme ces policiers qui agressaient des populations à coup de gaz lacrymogènes qui n’avaient commis comme seule faute celle d’être présent au Stade de France et Gare de l’Est.
Que ce personnage fasse attention, car à force de martyriser la population, il y en a qui en ont perdu la tête.
Citation du titre : Max Weber, 1864 - 1920.