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Le projet de loi 96 sera sanctionné — et deviendra donc loi — dans les prochains jours.
Adopté par le Parlement du Québec le 24 mai 2022, elle renforce la loi 101, le législateur exprime l'intention de restaurer dans la législation l'esprit qui animait les auteurs historiques de cette loi, qui était de faire du français la langue commune de tous les Québécois.
Que change cette loi :
Cégeps. Trois cours « en » français supplémentaires (ou « de » français pour les ayants droit anglophones qui le souhaitent) seront obligatoires dès le début de l’année scolaire 2023-2024. Les places dans les établissements anglophones seront aussi plafonnées à 30 834 cette même année.
Services aux immigrants. À partir de mai 2023, les immigrants installés au Québec depuis plus de six mois recevront des communications de l’État exclusivement en français.
Affichage en français. Le français devra apparaître de façon « nettement prédominante » dans l’affichage public au plus tard en mai 2025.
Milieux de travail. En 2025, les entreprises de 25 employés ou plus devront communiquer en français avec tout travailleur qui le demande. Elles auront aussi l’obligation de démontrer à l’Office québécois de la langue française (OQLF) que la langue de Molière y est utilisée de manière « généralisée ».
Administration de la justice. Le ministre de la Justice pourra désormais interdire à la Cour du Québec et aux cours municipales d’imposer la maîtrise du français et de l’anglais à leurs juges.
Municipalités bilingues. Les villes qui ne correspondent plus à la définition statistique de municipalité bilingue — qui ne comptent pas une majorité de résidents ayant l’anglais comme langue maternelle, donc — auront à adopter une résolution pour conserver leur statut bilingue, sans quoi il leur sera retiré par l’OQLF.
Institutions gouvernementales. L’organisme Francisation Québec et le Commissariat à la langue française seront institués dès la modification de la loi. Le ministère de la Langue française viendra remplacer le Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française.
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Le gouvernement compte lutter contre le réchauffement climatique en installant de nombreuses centrales nucléaires, mais il n’a pas prie justement en compte le réchauffement climatique, car pour fonctionner, une centrale nucléaire a besoin d’eau pour refroidir les réacteurs. Où trouve-t-on cette eau ? On la trouve dans les rivières, les fleuves, et les mers.
Seulement, on ne refroidit pas un réacteur nucléaire avec de l’eau trop chaude.
Vous allez me dire que ce n’est pas pour demain que cette eau sera trop chaude et vous aurez tort.
Un réacteur a besoin d’une eau avec une température au maximum entre 26°C et 28°C. Et ce problème d’eau trop chaude a déjà causé l’arrêt de plusieurs centrales nucléaires et ça ne va que s’accentuer à cause du réchauffement climatique.
Autre problème avec l’eau de refroidissement du aussi au réchauffement climatique : le niveau de l’eau.
Si le niveau de l’eau est trop bas pour les centrales nucléaires au bord des rivières et fleuves, elles ne peuvent donc plus puiser de l’eau (comme c’est déjà arrivé à de trop nombreuses reprises) ou bien si le niveau de l’eau est trop haut pour les centrales nucléaires au bord de mer ou celle proche de la mer, il y a un risque important d’inondation (comme c’est arrivé à la centrale nucléaire du Blayais en 1999).
Ces deux événements vont être de plus en plus fréquents à cause du réchauffement climatique.
Donc, non, les centrales nucléaires ne peuvent pas nous sauver du réchauffement climatique puisqu’elles seront de plus en plus à l’arrêt.
Photo : Raimond Spekking sous licence CC BY-SA 4.0.
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