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Il y a 1 million de caméras dans l’espace public qui nous surveillent et les gouvernements successifs incitent les communes à installer toujours plus de caméras à grand renfort de subventions. Les gouvernements savent très bien ce qu’est vraiment la vidéosurveillance, c’est pour ça qu’ils utilisent plutôt « vidéoprotection » qui est un terme plus rassurant.
Alors, ce système fonctionne-t-il ?
Environ 1,1 % des enquêtes sont résolues grâce à la vidéosurveillance et la dissuasion est inexistante. Ainsi, mettre seulement une capuche ou un bonnet est suffisant pour ne plus être reconnaissable et l’angle de vue des caméras n’est jamais adéquat et la qualité des images est au mieux passable.
Il n’y a donc pas de protection grâce aux caméras.
Combien coûte ce système inefficace ?
80 000 euros : coût moyen des étapes préliminaires (études de faisabilité, assistance au maître d’ouvrage).
20 000 euros par caméra : coût moyen pour l’installation des équipements.
28 000 euros par agent de surveillance/an (une équipe de 5 agents est nécessaire).
Je ne parle même pas du coût d’entretien de l’équipement.
Photo de Pierre-Alain Dorange sous licence Creative Commons BY-SA 3.0
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On nous dit tout le temps de la fraude sociale est un problème majeur de la finance publique.
Alors, que représente la fraude sociale ?
La fraude sociale, c’est 2,3 milliards, soit 5 % de l’aide sociale versée.
Si on la compare à la fraude fiscale (la fraude des riches), c’est 40 à 60 milliards, soit 13 à 20 % des recettes fiscales, mais ça, tout le monde s’en moque.
Cette fraude sociale est à comparer à ceux qui ne demandent pas les aides sociales alors qu’ils y ont droit. Ceux qui ne demandent pas le RSA, c’est 2,8 milliards donc ceux qui ne demandent pas le RSA représentent plus que la fraude sociale totale.